Testez vos connaissances en percussions avec ce vrai ou faux
Derrière le mot de percussion s’ouvre tout un univers réparti en quatre catégories : les membranophones, les idiophones, les cordophones et les électrophones. Le percussionniste n’a jamais fini de découvrir de nouveaux instruments, et c’est ce qui fait la richesse de son jeu. Il est capable d’initier un rythme de salsa, d’apporter une ambiance jazz, de délivrer des sonorités cubaines ou mexicaines en quelques roulements de tambour. Que vous soyez amateur de percussions ou novice en la matière, faites le test sur vos connaissances avec cette série de vrai ou faux.
Les percussions sont les tous premiers instruments inventés par l’Homme
Probablement vrai. Même si la certitude n’est pas avérée, il est supposé que les percussions ont constitué l’un des tous premiers médias utilisés par l’Homme pour produire de la musique. Le doute reste entretenu par la difficulté à savoir à quoi servaient certains objets de la Préhistoire.
Les scientifiques établissent donc que le tout premier instrument joué par l’Homme est une flûte à bec en os datée de 42 000 ans, mais il est probable que les recherches ultérieures démontrent que des percussions ont existé bien avant la flûte. D’ailleurs, l’homme préhistorique chantait et frappait des mains bien avant la fabrication des instruments.
C’est facile de jouer des percussions, même les enfants en sont capables !
Vrai…et faux. Les professeurs d’éveil musical utilisent effectivement certaines percussions afin de fournir aux enfants un moyen facile d’appréhender le rythme. Ces percussions adaptées aux plus jeunes développent la motricité, et nécessitent des gestes assez simples.
Toutefois, comme pour tout instrument, il existe de nombreux degrés de maîtrise. Les percussionnistes professionnels sont capables de gérer des dizaines d’instruments différents, de les combiner pour recréer des ambiances typiques, tout en gardant le tempo. Bien souvent, ils utilisent leurs pieds, leurs mains, voire leur corps entier. Ces prouesses nécessitent des centaines d’heures d’entraînement en amont.
Les percussions sont pour ceux qui n’ont pas l’oreille musicale
Faux. Le xylophone est une percussion qui demande de pouvoir identifier si telle ou telle note est plus ou moins haute qu’une autre. Mais ce n’est pas le seul instrument percussif dont le joueur doit avoir une bonne oreille. D’autres percussions permettent en effet de produire des notes déterminées ou indéterminées, comme :
– le silimba, xylophone africain ;
– le flexatone, très utilisé pour les bruitages de dessin animé ;
– le carillon, équipé de multiples cloches aux sonorités différentes ;
– le bérimbau, instrument brésilien à cordes frappées ;
– les cymbales antiques, beaucoup plus petites que leur homologue classique ;
– le vibraphone, une sorte de xylophone en métal.
Au-delà de savoir capter les notes à l’oreille, le percussionniste se montre également attentif au rythme et au tempo. Il doit donc avoir une oreille développée, qui puisse saisir les moindres ajustements de vitesse.
Le batteur est un percussionniste
Vrai. S’il n’utilise généralement que quelques-unes des innombrables percussions existantes, le batteur d’un groupe rock ou de variété travaille bien de la même façon qu’un percussionniste. D’ailleurs, prendre des cours de percussion permet au batteur d’enrichir son profil, d’apporter de nouvelles sonorités à sa musique et d’améliorer sa technique générale.
Les percussions n’existent pas dans la musique classique
Faux. Elles sont prépondérantes dans la musique classique, et peuvent même figurer en tant que solistes à l’image de l’Ionisation de Varèse, qui nécessite pas moins de 13 percussionnistes pour son exécution.
Il est possible de jouer des percussions… sans percussions
Vrai ! Nul besoin d’avoir du matériel avec soi pour devenir percussionniste. Le corps fournit en effet différentes surfaces avec des sonorités différentes, que l’on peut frapper, gratter, stimuler d’autant de façon que l’imagination le permet. Et c’est tellement efficace que le body tap constitue l’un des apprentissages essentiels de la formation musicale délivrée au conservatoire. En utilisant son corps comme instrument, on s’approprie beaucoup mieux le rythme qu’en tapant sur un tambour.